Conclusion

      En conclusion, nous pouvons dire qu’un amas de déchets s’accumule depuis des années dans l’Océan Pacifique. Quel que soit la nature du déchet : industriel, ménager ou nucléaire, et quelle que soit sa provenance : des navires échoués aux tsunamis japonais, ils se retrouvent piégés sans distinction dans les courants marins du Pacifique.
      La médiatisation tardive du phénomène par les différentes associations indépendantes ont mis au jour les impacts de ce plastique, assimilé à de la nourriture, sur la chaîne alimentaire. Grâce à ces premières actions, des politiques gouvernementales se mirent en place dans l’ensemble des pays et notamment ceux de la PNUE et agirent pour lutter face à l’expansion continuelle de l’île. Mais, le problème des déchets marins doit être traité à la source : politique de réduction globale des déchets, éducation de tous au problème de la pollution marine, afin d'expliquer et de convaincre que la mer n'est pas une poubelle, et d'aboutir à des changements de comportements.

Une fois de plus, la surconsommation serait à l'origine de dégradations, dont l'ampleur dépasserait la fiction. Plus que jamais, nous avons tous un rôle à jouer, c’est ce que les politiques actuelles tentent d’appliquer en sensibilisant dès le plus jeune âge.
      Actuellement, les associations cherchent plus à déterminer si des opérations telles que réacheminer les déchets sont faisables ou tout simplement sûres. De plus, les bateaux amenant les déchets sur le continent émettront des gaz à effet de serre de part le grand nombre d’aller-retour, et les scientifiques ne savent toujours pas ce qu’ils feront des déchets une fois sur terre. En ce moment, différents groupes s'attardent sur des méthodes de pyrolyse. La pyrolyse est un procédé thermique qui consiste en un traitement de matière organique en absence des produits oxydants, et parfois en présence d'un gaz inerte qui est soit de l'hélium de l'azote ou de l'argon. Ainsi à travers cette méthode, la chaleur brise les molécules des matériaux en absence d'oxygène, pour transformer les débris ramassés en carburant.
Nous pouvons toutefois nous demander si la pyrolyse serait rentable économiquement et écologiquement.