III - Prise de conscience générale et actions de protection

A) Prise de conscience et médiatisation de la plaque

Nouveaux pays industrialisés


En ce qui concerne les nouveaux pays industrialisés, nous prendrons l’exemple de la Chine qui fait de plus en plus d’efforts dans la protection durable des océans. En tant que grand pays en voie de développement, la Chine se rend profondément compte de ses responsabilités et de ses devoirs dans les activités maritimes internationales. La Chine se prononce sans ambiguïté pour l'utilisation pacifique des mers, leur exploitation et leur protection en coopération et pour le règlement impartial des litiges maritimes. Elle participe activement aux activités maritimes internationales et régionales, stimule la coopération et les échanges dans ce domaine, et remplit consciencieusement ses obligations pour contribuer au progrès des activités maritimes internationales.

La Chine soutient les différentes activités maritimes organisées par l'ONU et y prend une part active. Elle a adhéré successivement à une vingtaine d'organisations internationales dont la Commission océanographique intergouvernementale (OMCI) de l'UNESCO, le Comité scientifique pour les recherches océaniques, la Commission sur la météorologie maritime, l'Organisation maritime internationale, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, l'Organisation des sciences marines du Pacifique nord, la Conférence sur les sciences et les technologies du Pacifique. La Chine coopère et procède à des échanges avec des dizaines de pays en ce domaine.

La Chine a fait des efforts assidus pour le développement des activités maritimes, l'exploitation et la protection des mers. En même temps, le gouvernement chinois se rend compte profondément qu'en tant que nouveau pays industrialisé, la Chine dispose d'un faible niveau de développement et d'une puissance économique limitée, qu'il existe encore des écarts entre la Chine et les pays développés dans le domaine de l'exploration et de la protection des mers.


3 sortes de pays réunis : l’exemple de l’OMI


Afin de prévenir le rejet en mer des déchets des navires, la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL) de l'Organisation maritime internationale (OMI) exige que les pays signataires acceptent de recevoir les déchets de tous les navires qui font escale dans leurs ports. Cette disposition permet de lutter efficacement contre la pollution marine et concerne pays industrialisés, en voie d’industrialisation et non industrialisés.

Bilan
Les recherches sur l'océan pacifique, sa mise en valeur et sa protection exigent des efforts communs à tous les pays qui bordent cet océan.

Les politiques environnementales mises en place dans différents pays, inspirent certains pays en voie de développement qui commencent à prendre conscience de l’ampleur phénomène et à recycler leurs déchets.


Prise de conscience et recyclage dans les pays en voie de développement


La médiatisation de la plaque de déchets dénonce une présence trop importante de déchets dans l’océan. Ainsi, la meilleure façon de ne pas agrandir cette plaque serait de sensibiliser les populations de pays, afin de réduire cette déverse abusive de déchets dans l’océan. Dans certains pays en voie de développement la valorisation des déchets a déjà lieu : des hommes trient à la main les montagnes de déchets pour récupérer les matériaux qui peuvent être revendus sur le marché de la récupération. Ces travailleurs non reconnus appelés collecteurs de déchet sont la partie cachée de ce secteur d'activité mais jouent un rôle important pour réduire la charge de travail des services municipaux de gestion des déchets. De plus en plus leur contribution à la préservation de l'environnement est reconnue et on essaie de les intégrer au système officiel de gestion des déchets, ce qui est d'une part utile mais aussi cela permet de réduire la pauvreté urbaine. Néanmoins le coût en vie humaine très élevé de ces activités : maladies, accidents et espérance de vie réduite au contact de substances toxiques ou contaminées ne serait pas toléré dans un pays développé.



B) Associations et fondations : leurs actions


A cause de la dispersion des détritus et des micro-morceaux de plastique, la plupart des associations soulignent que la meilleure façon de garder l'océan propre est encore d'empêcher en premier lieu d'y mettre des déchets.


Project Kaisei


Le Project Kaisei est un groupe, financé en partie par une fédération d'entreprises du recyclage, dont la mission scientifique et commerciale a pour objectif d’étudier et de nettoyer la plaque de déchets du Pacifique. Le groupe teste activement des méthodes pour dépolluer les mers avec pour slogan : capturer l’île de déchets, et est basée à San Francisco et Hong Kong. Dans ses expéditions de 2010, le projet Kaisei a dû retirer les gros filets dérivants, qui pouvaient entraver la vie marine dans un processus appelé «pêche fantôme». Il a aussi comme idée d'utiliser des sennes (technique de pêche très ancienne qui consiste à capturer les poissons à la surface en pleine eau en l'encerclant à l'aide d'un filet) remaniées, des grands filets utilisés par les bateaux de pêche industrielle, pour collecter les morceaux de taille moyenne flottant à la surface de l'eau. Enfin, le projet continuera à expérimenter des méthodes pour ramasser les plus petits fragments, même si sa co-fondatrice, Mary Crowley, fait remarquer que cette partie du problème est toujours plus à l'état de recherche que réellement applicable. le nettoyage de cet océan de déchets semble insurmontable, la superficie à couvrir est trop importante et les coûts seraient colossaux selon Marcus Eriksen, directeur de recherche et d'éducation à la Algalita Marine Research Foundation : "il n'y a rien que nous puissions faire maintenant, à l'exception de ne pas faire plus de mal." De plus, cela serait dommageable aux organismes vivants

Greenpeace 


En 2006, Greenpeace a entendu parler de l’île de plastique et constate que la zone touchée se trouve juste à proximité de la plus grande réserve marine du monde (au nord-est de l’Australie). Étant donné l’aspect irréaliste et controversé du phénomène, l’organisme environnemental organise l’expédition Défendons nos océans et décide de se rendre directement sur les lieux. Etant donné l’ampleur du groupe Greenpeace, le fait d’avoir publié un article a contribué à faire évoluer les esprits et a permis une prise de conscience.

Maud Fontenoy Fondation

Maud Fontenoy Fondation, est une association reconnue d'utilité publique qui s'engage pour la sauvegarde des océans et du littoral, notamment au travers d'actions de sensibilisation auprès de la jeunesse. La Maud Fontenoy Fondation s'adresse toutefois également au grand public, avec le soutien des Ministères de l’Education Nationale et de l’Ecologie, à travers la mise en place de programmes pédagogiques à destination des écoles mais aussi d'animations ouvertes à tous, pour une meilleure connaissance de l'environnement marin. Dans le cadre de son travail auprès de la jeune génération, la navigatrice emmène de « Petits Aventuriers » de métropole et d’Outre mer sur son voilier pour leur faire découvrir la mer, et ainsi les encourager à la protéger. Maud Fontenoy pense en effet que l'expérience concrète donne du sens à toutes les mises en garde. Et les enfants d'aujourd'hui seront demain les premiers défenseurs de notre planète car ce sont eux les chefs d’entreprise, hommes politiques, décideurs et consommateurs du futur. Maud se déplace ainsi dans les écoles et les quartiers défavorisés afin de convaincre les jeunes de l’importance des océans, en y évoquant toujours la plaque de déchets du Pacifique.

Le PNUE


Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (Le PNUE) est un organisme crée en 1972. Cet organisme participe activement à la protection des océans en organisant différents sommets internationaux comme la conférence mondiale des océans. Cependant cette organisation ne se limite pas simplement à la protection des océans, elle coordonne les activités de l ‘ONU dans le domaine de l’environnement, elle assiste les pays dans la mise en place de politiques environnementales et encourage le développement durable.

Le siège de le PNUE se trouve à Nairobi au Kenya. La PNUE est la plus première organisation de l’ONU basée dans un pays en voie de développement.

Project AWARE


Project AWARE est une fondation crée en 1980 par des plongeurs du monde entier. En effet, cette fondation vieille de 22 ans possède un réseau mondial de plongeur agissant contre la pollution de l’océan. Ces plongeurs allient des actions de base à des changements de politique dans la préservation de l'océan. Durant cette dernière décennie Project AWARE s’est affirmé comme le leader mondial dans la protection sous-marine.
Project AWARE parraine de grandes conférences comme la journée mondiale des océans, mais participe également a de nombreuses manifestations régulières comme le nettoyage des plages, des récifs. Cette fondation publie régulièrement des rapports sur l’état de l’environnement marin et fait pression sur les gouvernements pour une plus grande action sur la préservation et les efforts de conservation.


Voici une vidéo réalisée par l'association Surfrider foundation "Rise Above Plastics". Elle nous donne à réfléchir : En effet, la campagne choc annonce un avenir sombre pour la biodiversité des océans.




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